mardi 25 mars 2008

« ensuite ressavon du porte-savon savourons »

Accroupie sur fond fer.
Cerclée par les parois du tub.
Le dos pâle semble bon à lécher, qu’une poignée de côtes vallonne, lisse en tout cas et fondant comme un palet de dame.
De petites côtes pareilles il se souvient d’en avoir un soir serré sous leur laine (ce pouvait être octobre ou novembre), proche l’église dont en dépit de son éclairage à giorno la façade ne lui semblait pas, contre ses épaules ni la nuit, peser plus qu’un carré de soie dans ce mouchoir marine qui tous deux les poignait sans efficace.
Possiblement un pastel.
Une éponge se verrait appliquée sur la nuque.
Ou le tibia, celle-ci dans le cerne mou d’une baignoire, cuve en cuivre et qu’on suppose sans pieds (genre poissonnière n’était la flaccidité des bords), à moins que pieds de griffon, qui quoi qu’il en soit la sertit dans un bouillon couleur d’absinthe.
À la croupe un bataclan sur une table, la brosse et de fausses mèches, pot à eau panse nacrée, nulle cuvette ; en sus et lâchant pauvrement des lueurs un pichet à couvercle dont il sait les soudures de l’anse tant grossières que bleues - il se rappelle un que chez son oncle on disposait bosselé sur un réchaud.
Les poissonnières souvent sont martelées, la baignoire ne l’est pas.
La cruche à sa façon bisse en reflets la chevelure de celle au tub, non point si rousse que du ton d’un pain.
Sobriété de mise dans les deux images, la chair seule inviterait à moins de continence.

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