mercredi 21 janvier 2009

Thiais (02)


Pour les explications, cliquer ici.
« Au seuil de la mort, à l’âge de 82 ans, Louis-René des Forêts écrit :
“Tel que le voici devenu, on devrait dès à présent ne parler de lui qu’au passé, mieux encore, le laisser peu à peu glisser dans l’oubli.”
Ces mots hélas, monsieur Roger B., né le 10 février 1938 à C., vous regardent de près.
L’écrivain poursuit :
“En dépit des infirmités de la décrépitude et du sombre isolement où il vit ses derniers jours, le culte de l’amitié [...] demeure comme de tout temps son plus ferme et lumineux soutien.”
Ces mots hélas, au vu des circonstances qui nous réunissent aujourd’hui, semblent ne plus vous concerner que de très loin.
C’est pourquoi, monsieur, sans prétendre valoir celles et ceux qui, un jour ou l’autre, ont sans doute accompagné votre parcours, nous nous tenons près de vous ce matin.
Dans l’espoir malgré tout, et dans l’affection modeste.
Adieu, monsieur. »

2 commentaires:

Antoine Brea a dit…

Juste et très élégant.

Merci pour ce que vous faites pour eux, Danièle.

albin, journalier a dit…

Parole et silence.
Mot et mort.
Dire "mu" et mutité.
Présence.