« Dans les chambres à gaz
la police serra les gens tout près les uns des autres
de sorte qu’hommes et femmes se tenaient debout, en se montant sur les pieds les uns des autres —
et les portes furent fermées.
Mais le moteur pour fournir le gaz
ne put pas démarrer.
Une heure, puis deux et presque trois passèrent,
et dans la chambre à gaz on entendait des cris
et beaucoup priaient.
Le Professeur qui avait posé son oreille contre l’une des portes de bois
se tourna, sourit et dit, “Tout à fait comme une synagogue.”
Et puis le moteur se mit à fonctionner :
en une demi-heure environ
tous, dans la chambre à gaz, étaient morts. »
(Charles Reznikoff, Holocauste, traduit de l’américain par Auxeméry, Prétexte Éditeur, 2007, p. 55-56)
On signale une encyclopédie (en cours de constuction) consacrée aux génocides et crimes contre l’humanité :
Online Encyclopedia of Mass Violence.
En partenariat avec le CNRS et l’IEP-Paris.
On regrettera avec Jacques Sémelin, directeur scientifique du projet, qu’un manque de moyens financiers empêche la mise en ligne d’une version française (les appels à Valérie Pécresse et ses services sont pour le moment restés vains).
la police serra les gens tout près les uns des autres
de sorte qu’hommes et femmes se tenaient debout, en se montant sur les pieds les uns des autres —
et les portes furent fermées.
Mais le moteur pour fournir le gaz
ne put pas démarrer.
Une heure, puis deux et presque trois passèrent,
et dans la chambre à gaz on entendait des cris
et beaucoup priaient.
Le Professeur qui avait posé son oreille contre l’une des portes de bois
se tourna, sourit et dit, “Tout à fait comme une synagogue.”
Et puis le moteur se mit à fonctionner :
en une demi-heure environ
tous, dans la chambre à gaz, étaient morts. »
(Charles Reznikoff, Holocauste, traduit de l’américain par Auxeméry, Prétexte Éditeur, 2007, p. 55-56)
On signale une encyclopédie (en cours de constuction) consacrée aux génocides et crimes contre l’humanité :
Online Encyclopedia of Mass Violence.
En partenariat avec le CNRS et l’IEP-Paris.
On regrettera avec Jacques Sémelin, directeur scientifique du projet, qu’un manque de moyens financiers empêche la mise en ligne d’une version française (les appels à Valérie Pécresse et ses services sont pour le moment restés vains).
« Sa sœur cadette s’avança vers un des Allemands —
avec une autre fille, une des amies de sa sœur —
et elles demandèrent qu’on les épargne,
elles se tenaient là debout nues devant lui.
L’Allemand les regarda dans les yeux
et les abattit toutes les deux — sa sœur et sa jeune amie ;
elles tombèrent
en s’étreignant. »
avec une autre fille, une des amies de sa sœur —
et elles demandèrent qu’on les épargne,
elles se tenaient là debout nues devant lui.
L’Allemand les regarda dans les yeux
et les abattit toutes les deux — sa sœur et sa jeune amie ;
elles tombèrent
en s’étreignant. »
(Ibid, page 42)
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