vendredi 11 avril 2008

La mauve par la racine

À semi grandir au sein du vieux, l’on apprit comme un siècle plus tôt qu’on raffole de quelque chose mais qu’on adorait quelqu’un — et qu’encore estimer prou n’y suffit pas. « C'est par abus qu'on emploie adorer pour aimer beaucoup [...]. Delille dit que Voltaire adorait le café. Un autre adore les huîtres. De telles expressions, dites sérieusement, corrompent la langue. » L’œil à table en cas d’hérésie virait torve, la giboulée non mince
et bordée pour suivre.
Vint — feu le vieux mais igné, par devers soi consumable à l’envi — le sentimentalement démissionnaire.
Au bar, dit-on, du Louxor.
Mais je suis une merde et je vous emmerde.
Dire du coup (manumission) qu’on adore, oui, ce dessin de
François Matton.
Je suis un poète et je vous emmerde.
Que sa violine affole — qui n’en serait raffolé ?



C’est la belle emplie d’aplat parme, l’agenouillement lilas puis les mains qu’on pressent, jointives, que l’on flaire, prophétise — de même la face lisse — c’est à l’économie et pour la raison même émeut —, donc les mains, soupçonnées juste, conjecturées, trempant à ce bain
zinzolin que la croupe et le ventre, et les seins, suceraient comme des pailles à l’égal d’un sirop — le galbe, on note, du mollet droit jarretant l’autre cuisse n’est pas rien — jusqu’aux pieds esquissés. C’est la tartine améthyste et les promesses du quatre-pattes. La douceur de l’uniment appliqué, du badigeon prune.
Ça appelle le geste, ce qu’on exige de suave et de la véhémence.
Une virulence quetsche.
Un tue-chien comestible.

Aucun commentaire: