1er mai 1876, Vincent Van Gogh à son frère :
« Hier après-midi, le vent était si violent que M. Stokes n’a pas voulu laisser sortir les garçons. Je lui ai demandé, pour six des plus grands et pour moi-même, la permission de faire quand même une petite promenade. Nous sommes allés à la plage ; la mer était démontée et il n’était guère facile de marcher contre le vent. Nous avons aperçu le canot de sauvetage remorqué par un bateau à vapeur, revenant d’une expédition vers un navire échoué au loin sur un banc de sable ; mais il n’a rien ramené. »
1er mai 1881, Vincent Van Gogh à son frère :
« Écris-moi de temps à autre et tiens-moi au courant de tout ce qui te concerne ; si tu apprenais par hasard qu’il y a moyen de caser çà et là un dessinateur, songe à moi.
Il est temps de porter ma lettre à la poste. Je te tiendrai au courant de tout ce que je fais, mais toi, de ton côté, tu dois m’écrire de temps à autre ce que tu me conseilles de dessiner et d’entreprendre ; tes conseils me sont souvent profitables, d’autres fois ils ne le sont pas, mais dis-moi en tout cas hardiment ce que tu voudrais que je fasse, j’agirai de même de mon côté, et nous essayerons d’un commun accord de séparer l’ivraie d’avec le bon grain. »
« Hier après-midi, le vent était si violent que M. Stokes n’a pas voulu laisser sortir les garçons. Je lui ai demandé, pour six des plus grands et pour moi-même, la permission de faire quand même une petite promenade. Nous sommes allés à la plage ; la mer était démontée et il n’était guère facile de marcher contre le vent. Nous avons aperçu le canot de sauvetage remorqué par un bateau à vapeur, revenant d’une expédition vers un navire échoué au loin sur un banc de sable ; mais il n’a rien ramené. »
1er mai 1881, Vincent Van Gogh à son frère :
« Écris-moi de temps à autre et tiens-moi au courant de tout ce qui te concerne ; si tu apprenais par hasard qu’il y a moyen de caser çà et là un dessinateur, songe à moi.
Il est temps de porter ma lettre à la poste. Je te tiendrai au courant de tout ce que je fais, mais toi, de ton côté, tu dois m’écrire de temps à autre ce que tu me conseilles de dessiner et d’entreprendre ; tes conseils me sont souvent profitables, d’autres fois ils ne le sont pas, mais dis-moi en tout cas hardiment ce que tu voudrais que je fasse, j’agirai de même de mon côté, et nous essayerons d’un commun accord de séparer l’ivraie d’avec le bon grain. »
1 commentaire:
je n'ai pas lu les lettres de Van Gogh à son frère Théo, on m'en a dit tant de bien aussi parce que Van Gogh n'appartient pas à ces peintres qui me bouleversent, il le faudrait cependant - lire - plutôt que d'avoir poussé le vice jusqu'à me lasser de la correspondance Matisse-Sembat dont le contenu vous fâcherait presque, à ne pas découvrir, je crois.
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