Manière de saluer par la bande le blog Ausgezeichnet qui, bath, botte bibi.
[Extraits : Katharine MacDonough, Truffes royales, Histoire des animaux de cour, Payot, 2008 (traduction bibi)]
« Les favorites, en revanche, sont des marchandises jetables que l’on délaisse une fois leur beauté flétrie, malgré le travail de titan qu’elles accomplissent pour conserver les faveurs du roi : il leur faut éliminer leurs ambitieuses rivales, séduire et distraire un amant blasé, souvent maussade, tout en se frayant un chemin dans le labyrinthe des multiples factions qui manœuvrent à la Cour pour gagner l’écoute du souverain, unique voie d’accès au pouvoir sous un gouvernement monarchique. Rares sont celles qui parviennent à leurs fins : Mme de Pompadour y laissera sa santé... »
« Mme de Pompadour et plus tard Marie-Antoinette disposent de lits ornementaux pour y coucher leurs animaux ; la favorite de Louis XV possède, dans sa collection de tableaux, une œuvre de Desportes montrant une niche tendue de damas bleu dont sort un chien à poil long. »
« Les domestiques de couleur les plus compétents peuvent espérer occuper un jour une position enviable. [...] Mme de Pompadour en compte deux à son service, qui perçoivent un salaire double de celui d’un laquais ; l’un d’eux apparaît dans l’œuvre de Carle van Loo qui la représente en sultane à qui l’on offre une tasse de thé. »
« Mme de Pompadour lègue [...] son épagneul Mimi, son singe et son perroquet au comte de Buffon, qui certes soutient la reine mais s’avère aussi le plus grand naturaliste de son temps. Les dernières volontés de la favorite de Louis XV ne seront cependant pas respectées ; son frère, le marquis de Marigny, “vilain dans tous les détails de cette immense succession, [...] envoya à la duchesse de Choiseul un petit chien qu’elle avait demandé en mémoire de son amie, en prenant, chose incroyable, la précaution de lui ôter son collier, parce qu’il était d’argent massif.” »
2 commentaires:
Vache qui rira bien Ausgezeichnet le blog qui vous botte emballe Albin.
confus et cependant flatté de me retrouver ici, c'est comme lorsque je dors dans des palaces, j'ai l'impression de n'en avoir pas l'exact droit.
et puis mon côté pompadour, sur le montant de l'étagère, au-dessus de ma tête, tous les colliers de Fifou, mon petit monstre tout noir qui m'a lâché un jour que j'étais à jersey.
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