mercredi 16 juillet 2008

Le jeu des erreurs


One two three four five

« La Mort souriante découvrant de grandes dents blanches, essuyant son front moite sur sa manche, un jeune Latino dégingandé en T-shirt Cal Tech. »

On l’emmène sans délai

« La femme était étendue nue sous un unique drap blanc comme déjà sur la table d’autopsie. »

Peut-être plus à L.A.

« La mort venait vers elle en trombe et finalement dans la lumière déclinante de ce qui avait été (supposait-elle, elle n’était pas sortie, n’avait ouvert quasiment aucun de ses stores) une journée étouffante la Mort sonna à sa porte, et l’appréhension de l’attente fut terminée, ou le serait bientôt. »

Trois heures quarante-deux

« Ce drap collait à son corps fiévreux dessinant ventre, hanches, seins d’une façon à la fois excitante & répugnante à voir. »




Nue en diagonale

« Alors vint la Mort, le long du boulevard dans la lumière sépia du crépuscule. »

Téléphone à main droite

« “Madame ? Un paquet.” Sa bicyclette était hideuse et réduite à l’essentiel et le propulsait à travers les embouteillages et elle sourit en pensant que lui, un inconnu, lui apportait la Mort, sans savoir ce qu’il lui apportait. »

À la morgue d’L.A.

« Sous le drap, les jambes étaient lascives, un genou légèrement relevé. Un de ses seins, le gauche, était presque dénudé. »

Fifth Helena Drive

« Les yeux et les oreilles du monde. Un jour, ce sera ton unique lieu de refuge, mais pas tout à fait encore. »

Peut-être plus à L.A.

« Alors vint la Mort à coup sûr. La Mort inévitable. La Mort pressée. La Mort pédalant à tout rompre. La Mort transportant, dans son solide panier grillagé derrière la selle, un paquet marqué LIVRAISON EXPRESS/FRAGILE. »

Cinq août soixante-deux

[Featuring Serge Gainsbourg, Joyce Carol Oates, Claude Seban, Jane Birkin]

Aucun commentaire: