(poème en vers justifiés)
d’une terrasse à stalingrad décoller
sans chapka. longeant, c’est soleil,
telle rotonde qui fut l’octroi. file
soleil faisant, sec et sans un pli :
goutte d’or dans le concentré de qui
l’on sait, concentrant ce que de qui
l’on sait on sait et rameutant à soi
ce sot savoir sans son, sec, à telle
enseigne qu’on sait dans l’or vif de
l’après-midi risquer (sous ce soleil
qui mieux qu’un foret perce ou troue
ce qu’on sait être soi — ce menu jeu
d’os, ce brimbalement comme trépané,
cuit sous l’astre en perce...) de ne
plus voir et d’aveugler l’ici. alors
on donne en dépit de qui l’on sait à
qui l’on sait ce que l’on voit — les
fouets amollis sous le pont au noir,
rails où trinquaillent deux express,
les gâteaux marqués « bégnés » (sic)
qu’on propose au chaland, de l’autre
côté d’un guichet entre de gras tas,
roses, verts à l’égal des vieux murs
de São Salvador de Bahia de Todos os
Santos, offrant itou à qui l’on sait
tels bouquets de menthe en vrac dont
en songe on lui fait un thé — et où,
les pains de sucre qu’autrefois l’on
cassait chez l’amie chère au coron ?
à qui l’on sait les babouches, cette
djellaba sur son cintre, les burnous
ainsi que toute dinanderie repoussée
puis le vert venu dans l’extrêmement
menu des branches. à qui l’on sait —
bicyclettes et voitures et quartiers
de viande hallal. l’on sait que l’on
n’erre jamais qu’avec qui l’on sait.
------------------------------------
l’on ne s’en réjouit guère quoiqu’on
sache devoir chaque fois, sans répit
s’en réjouir. tel est l’inconsolable
innommable appel perforant du coeur,
sec, sans un pli, l’or vif à travers
la pleine figure et la vrille de ces
soleils invariablement concentrés et
leurs mèches, les trépans usinés par
qui l’on sait dont on sait devoir au
ciel des jours l’un après l’autre et
ad vitam sottement saluer la gloire.
sans chapka. longeant, c’est soleil,
telle rotonde qui fut l’octroi. file
soleil faisant, sec et sans un pli :
goutte d’or dans le concentré de qui
l’on sait, concentrant ce que de qui
l’on sait on sait et rameutant à soi
ce sot savoir sans son, sec, à telle
enseigne qu’on sait dans l’or vif de
l’après-midi risquer (sous ce soleil
qui mieux qu’un foret perce ou troue
ce qu’on sait être soi — ce menu jeu
d’os, ce brimbalement comme trépané,
cuit sous l’astre en perce...) de ne
plus voir et d’aveugler l’ici. alors
on donne en dépit de qui l’on sait à
qui l’on sait ce que l’on voit — les
fouets amollis sous le pont au noir,
rails où trinquaillent deux express,
les gâteaux marqués « bégnés » (sic)
qu’on propose au chaland, de l’autre
côté d’un guichet entre de gras tas,
roses, verts à l’égal des vieux murs
de São Salvador de Bahia de Todos os
Santos, offrant itou à qui l’on sait
tels bouquets de menthe en vrac dont
en songe on lui fait un thé — et où,
les pains de sucre qu’autrefois l’on
cassait chez l’amie chère au coron ?
à qui l’on sait les babouches, cette
djellaba sur son cintre, les burnous
ainsi que toute dinanderie repoussée
puis le vert venu dans l’extrêmement
menu des branches. à qui l’on sait —
bicyclettes et voitures et quartiers
de viande hallal. l’on sait que l’on
n’erre jamais qu’avec qui l’on sait.
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l’on ne s’en réjouit guère quoiqu’on
sache devoir chaque fois, sans répit
s’en réjouir. tel est l’inconsolable
innommable appel perforant du coeur,
sec, sans un pli, l’or vif à travers
la pleine figure et la vrille de ces
soleils invariablement concentrés et
leurs mèches, les trépans usinés par
qui l’on sait dont on sait devoir au
ciel des jours l’un après l’autre et
ad vitam sottement saluer la gloire.
3 commentaires:
Bravo !
(Avec le plus du respect des règles typographiques de ponctuation !)
Le justifié (masqué) a encore frappé.
Chapoba, gaotian !
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