mardi 10 février 2009

Monte là-dessus


Cela se situe là.
Très étonnamment la croisée de ces rues-ci, au bas quand c’est en haut que la rencontre eut lieu – la rencontre c’est ailleurs : plutôt sa perpétration, les mois de soi s’abolissant et à cette abolition bichant, c’était là.
Sapidité ci-devant.
D’où vient qu’en bas cela sourde quand c’est là-haut.
Si bien qu’au pied des marches – bruine à pavé gras, on souhaiterait qu’il fît nuit, qu’un lampion l’huile, qu’on déploie des grisettes -, je me scinde – car P* poussa là : lors la carte postale est itou le plus confidentiel de soi, le for, soi certes non plus prescrit mais soi tout à fait, soi sans soif ni fin, soi reclus peut-être mais parfois s’expansant, soi sans pleur, soi à soi soumis, soi sous l’astreinte et l’assouplissement.
Ductile.
Sans compter un défilé fondu vers Saint-Vincent, des tantes exhumées, croit-on, de Notre-Dame-des-Fleurs.
On paye à la librairie le dernier Jean Rolin, deux recueils de Roubaud, les Histoires blanches d’André Frédérique.
Sur quoi retour gourbi.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

j'aime beaucoup ce texte.
Et puis, quel étrange petit chien sur la photo... il a l'air minuscule et tellement surpris(une impression).

Olga